Une fois n’est pas coutume : ça fait quelques semaines qu’on n’a pas trop vu le Front national (FN) dominer le débat médiatique, qu’on l’a pas tellement entendu plastronner sur les plateaux télévisuels. Certes, il est bien là, installé dans le paysage, mais il se fait relativement discret et attend son tour. Il n’y a pas de secret à cela : les périodes marquées par un intense conflit social, par un conflit central opposant mouvements sociaux et gouvernement, ne sont pas des temps faciles pour lui.
Jacques Leclercq, L’Harmattan, 2015, 49 euros. Acheter sur le site de la librairie La Brèche.
Avec la publication de ce quatrième ouvrage, Jacques Leclercq poursuit sa cartographie des extrêmes droites françaises, débutée en 2008 avec son Dictionnaire de la mouvance droitiste et nationale de 1945 à nos jours.
Après être revenu sur l’histoire de cette nébuleuse, il inventorie avec une grande précision les différentes composantes de la famille plus que plurielle située à la droite du Front national : (...)
Au mois de décembre 2015 paraissait sur un site d’extrême droite breton une « note de renseignement » recensant une vingtaine de militantEs rennais (40 sur toute la Bretagne) en lien avec des associations de soutien aux migrantEs...
Cette note est accompagnée d’un édito qui appelle à « repérer, identifier, détruire […] les derniers lépreux du gauchisme », vise aussi à ficher « des éléments marxistes et apparentés en faveur de l’afro-islamisation de la Bretagne », et se définit comme « une première liste des (...)
Lors des élections régionales qui se sont déroulées le week-end dernier dans 3 Länder (sur 16) en Allemagne, l’Alternative für Deutschland (AfD) a recueilli 12,6 % et 15 % des voix en Rhénanie-Palatinat et dans le Bade-Wurtemberg, régions frontalières de la France, atteignant même 24,2 % en Saxe-Anhalt, au cœur de l’ancienne Allemagne de l’Est, malade du chômage.
L’AfD est un parti d’extrême droite, comme le FN : nationaliste, hostile à l’Europe, favorable à la sortie de l’euro... Il s’est formé il y a peu, (...)
Réunissant 70 personnes, la deuxième séance des « débats pour l’émancipation » organisée samedi 31 mai par l’association Pour l’émancipation politique et sociale abordait une question d’actualité : replacer la montée de l’extrême droite dans un contexte plus large, et réfléchir aux relations actuelles de l’extrême droite avec les classes fondamentales de la société.
Débat, "Extrêmes droites à l’offensive ...quels enjeux, quels périls ?"
Samedi 31 mai de 14h à 19h.
61 rue Violet, Paris XVe (M° Commerce ou La Motte-Picquet Grenelle)
Réunion publique avec Bernard Schmidt.
Mardi 20 mai à 19h.
Ligne 13, Place de la résistance.
De Lorànt Deutsch à Patrick Buisson : une vision fantasmée et faussée de l’histoire au service de l’extrême droite et du patriotisme ?
Rencontre-débat, vendredi 25 avril 2014 à partir de 19h30.
Bar le 1675, 44 rue Legraverend Rennes – entrée à prix libre.
Les extrêmes droites européennes vont probablement renforcer leur présence au prochain parlement européen, qui sera élu fin mai 2014. Or, elles ne forment pas un paysage homogène, loin de là. Au-delà des différences de profil politique ou idéologique, leur unité est aussi minée par des différends à fondement nationaliste.
Assises contre l’extrême droite à Rouen, samedi 15 mars à l’appel de Ras l’Front Rouen et du Collectif de Défense des Libertés Fondamentales.
Débat sur l’extrême droite à l’Université d’été du NPA en août 2013 (...)
ANTARSYA-France (Coalition de la Gauche Anticapitaliste pour le Renversement, comité France) organise à Paris une journée de dialogue et de débat sur le thème : "La gauche face à la crise capitaliste et l’union européenne, l’expérience grecque".
Nombreux ont été ceux qui, à l’issue du scrutin de dimanche passé ont crié au vote raciste et xénophobe. Dès lors, ils en tirent la conclusion politique qui s’impose, celle qui fait du racisme la cible d’une politique. A mon sens, rien ne serait plus erroné et surtout inefficace face aux urgences politiques et sociales du moment, y compris dans le pays avec le plus faible taux de chômage d’Europe. Explications sous forme de quelques pistes…
Deux endroits en Europe, deux situations assez différentes : le dernier week-end en janvier, l’extrême droite a connu un succès de mobilisation à Paris avec le « Jour de la colère » (agrégeant divers courants fascistes, antisémites ou encore poujadistes), le dimanche 26 janvier. Mais elle a subi un revers sensible à Vienne, la veille.
La journée de travail du 29 janvier, sous forme de huit ateliers autour de thématiques diverses, a réuni plus de 600 syndicalistes. Cette initiative nationale inédite s’est conclue par un meeting avec l’expression des premiers responsables.
Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et Fidl lancent un appel national pour faire face à l’extrême-droite (...)