Document réalisé par le Collectif Antifasciste Rennais.
Dans le cadre de sa stratégie de prétendue « dédiabolisation », le FN cherche à faire oublier qu’il est un parti intrinsèquement xénophobe et antisémite, dont les membres fondateurs sont notamment d’anciens collaborateurs des nazis (Roland Gaucher, François Brigneau…), dont le leader historique Jean-Marie Le Pen s’est signalé par ses propos révisionnistes et dont des sympathisants ou militants ont été condamnés pour des meurtres racistes.1 Dans cette même optique, le FN tente de faire oublier que, depuis sa création jusqu’à une période extrêmement récente (2010), il a toujours eu un programme ouvertement hostile aux intérêts des classes populaires.