La venue du presque candidat fasciste à Nantes le 30 octobre ne fait que confirmer sa volonté de gagner toujours plus d’espace médiatique en vue des élections présidentielles.
Raciste, sexiste, islamophobe, pétainiste et réactionnaire, le presque candidat, déjà condamné pour incitation à la haine raciale, occupe actuellement le devant de la scène avec le soutien de certains médias qui lui déploient un tapis rouge pour donner cours à sa haine des plus faibles et à sa mégalomanie.
L’extrême-droite est une machine à exclure, à diviser et à casser les acquis sociaux. Le discours du presque candidat, comme celui des nationalistes et fascistes de tous poils trouve son ancrage dans les conséquences des crises que nous traversons.
Alors que les mouvements sociaux sont criminalisés, des locaux de groupuscules fascistes ouvrent un peu partout en France. Des agressions racistes, islamophobes, antisémites, sexistes, homophobes et contre les militant.es des syndicats et associations sont commises tous les jours par l’extrême-droite.
Les solutions politiques sont ailleurs : dans l’investissement des luttes sociales, associatives, écologiques, dans les revendications que portent les opprimé.es afin de créer une société réellement égalitaire, et dans une redistribution réelle des pouvoirs et des richesses.
Le presque candidat évoque une partie de son ambition programmatique tout au long de ses balades médiatiques : semaine de 39h dans la fonction publique, âge de départ à la retraite à 64 ans, voire 67 ans, le retour de l’uniforme à l’école, refuse d’augmenter le SMIC et se prononce pour la suppression du droit du sol. Ces mesures qui pénaliseront l’ensemble des travailleuses.eurs et des précaires ne sont qu’une ébauche de son dessein politique au service des plus aisé.es.
Nous ne nous contenterons pas d’attendre les élections pour réagir. Il est nécessaire de s’organiser, dans l’unité et dans la durée, à Nantes comme ailleurs, contre la montée des fascismes et des racismes et pour défendre une autre vision de la société.
Nous appelons l’ensemble de la population à nous rejoindre dans cette lutte. En commençant par participer à la manifestation du 30 octobre à 14h au miroir d’eau à Nantes pour la ré-ouverture d’une maison du peuple, pour exiger un toit pour tout.es, pour l’accueil inconditionnel des migrant.es.
La démocratie, la solidarité et le progrès social sont autant de valeurs à défendre contre les idées nauséabondes de l’extrême-droite.
Union Solidaires 44, le 27 octobre 2021